Ottawa, 17 juillet 2025 | Le Ottawa Bluesfest a une fois de plus prouvé pourquoi il est l’un des festivals les plus attendus de l’été. Hier soir, c’est une véritable déferlante musicale qui a secoué les différentes scènes du site, avec en tête d’affiche les icônes du rock britannique Def Leppard, le puissant Tom Morello et les sensibles The Decemberists. Un mélange de décibels, de poésie et d’engagement qui a enchanté un public venu en masse pour vibrer au rythme de cette programmation éclectique.
Def Leppard : le retour des rois du hard rock
Sur la scène principale RBC, les légendaires Def Leppard ont offert un spectacle à la hauteur de leur réputation. Véritables machines à succès, les Britanniques ont transporté la foule dans un voyage temporel aux accents puissamment nostalgiques. Dès l’ouverture avec « Rock of Ages », le ton était donné : solos enflammés, batterie percutante et public en transe.
Joe Elliott, toujours aussi charismatique, a mené la charge avec une voix étonnamment intacte, soutenue par des musiciens impeccables. « Love Bites », « Animal », et bien sûr « Pour Some Sugar on Me » ont déchaîné les spectateurs, certains arborant t-shirts vintage et vestes en cuir comme au bon vieux temps. Le rock, le vrai, celui qui fait vibrer la poitrine et lever les poings, était bien vivant hier soir à Ottawa.
Tom Morello : guitare enragée, message engagé
Pendant ce temps, sur une autre scène, Tom Morello livrait un spectacle aussi électrique que politique. Reconnu pour sa capacité à transformer sa guitare en cri de révolte, l’ex-membre de Rage Against the Machine n’a pas déçu. Alternant morceaux instrumentaux survoltés et interventions engagées..
The Decemberists : douceur et narration au bord de l’eau
À la River Stage, les Américains de The Decemberists ont offert un tout autre paysage musical, teinté de folk-rock narratif et de romantisme indie. L’ambiance était feutrée, presque magique, alors que le soleil se couchait lentement derrière la scène.
Colin Meloy et ses musiciens ont plongé le public dans leur univers avec « O Valencia! », « The Crane Wife » et « Down by the Water ». Une performance subtile et maîtrisée, parfaite pour ceux venus chercher des émotions plus douces dans l’effervescence du festival.
Une soirée, trois ambiances, un festival
Ce qui fait la force du Ottawa Bluesfest, c’est justement cette cohabitation de styles et de générations. Les fans de classic rock, les amateurs de guitares contestataires et les adeptes d’indie raffiné ont tous trouvé leur compte hier soir.
La foule était nombreuse, enthousiaste, et les sourires se lisaient sur les visages — preuve que la musique, sous toutes ses formes, rassemble encore et toujours.
Alors que le deuxième week-end du Bluesfest se poursuit, les festivaliers peuvent déjà se préparer pour d’autres soirées mémorables. Parmi les noms très attendus Sean Paul, Green Day, Papa Roach, Daughtry ,Harry Manx, Les Shirley et plusieurs autres