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Jan 17
Les nouvelles sur Internet, c'est comme les bonbons à l'Halloween

Les nouvelles sur Internet, c’est comme les bonbons à l’Halloween

Les nouvelles sur Internet, c'est comme les bonbons à l'Halloween

Photos : jl1262 / Pixabay

Les nouvelles sur Internet, c’est comme les bonbons qu’on ramasse par les portes le soir de l’Halloween.

Il y en a de toutes les couleurs, de toutes les saveurs et dans différents emballages. C’est quelquefois comestibles et d’autres fois pas du tout.

Vous rappelez-vous ce que disait maman quand on rentrait de notre tournée d’Halloween? « Vérifie tes bonbons avant de les manger. Si tu ne sais pas d’où ça vient, n’en mange pas. Si ça semble mal emballé ou pas comestible,  jette ça. »

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Dites-vous que c’est exactement la même chose avec les nouvelles sur Internet. Il faut toujours vérifier avant d’avaler n’importe quelle information, et encore davantage avant de partager à vos auditeurs.

Si on n’a pas idée d’où ça vient, on n’y touche pas.

Si ça semble mal rédigé ou invraisemblable, n’en consommez tout simplement pas.

Surtout, ne partagez pas avec vos petits amis.

Vérifiez la crédibilité et la pertinence des sources

Comme le souligne cette page très à-propos sur le site de l’Université Laval, c’est important de pouvoir se fier à l’information qu’on repère. Peu importe qu’elle soit électronique ou imprimée.

Soyez critique. Si la source semble peu crédible, ne vous y fiez pas. Contre-vérifiez. Faites travailler aussi vos notions de français en vérifiant si c’est écrit de façon compréhensible ou pas. Les bons journalistes ne bourrent pas leurs textes de fautes, ni d’erreurs sur les dates, les lieux et les circonstances des événements. Ils sont rigoureux.

 

Quelques astuces à ne pas négliger :

• Fiez-vous davantage aux sources connues, réputées et généralement crédibles.

• À titre d’exemple, les travaux d’éminents chercheurs publiés par des presses universitaires seront généralement beaucoup plus fiables que d’obscurs articles parus sur des sites méconnus et la plupart du temps biaisés.

• Les forums de discussion font rarement place à l’objectivité et la rigueur. On y débat d’idées, d’opinions. Même chose pour vos discussions Facebook. C’est rarement voire jamais objectif.

• Vérifiez donc la réputation de l’auteur du texte dont vous souhaitez parler. S’agit-il d’un expert dans le domaine? Ou au contraire de quelqu’un qui ne connaît rien du sujet?

• L’information semble-t-elle plutôt réaliste, ou, à l’inverse, plutôt invraisemblable? Dans le doute, vérifiez alors si d’autres sources évoquent la même information.

• Voyez si l’on omet de mentionner certains faits qu’il serait pourtant essentiel de connaître.

• Le nom de domaine semble-t-il légitime? Faites la distinction entre www.journaldemourreal.com et www.journaldemontreal.com, ou encore entre www.legorafi.fr et www.lefigaro.fr.

• La date est-elle correcte? Il arrive quelquefois qu’on mentionne des événements réels comme s’ils s’étaient passés hier, alors que dans les faits ils datent d’il y a plusieurs mois ou même des années.

Une bonne référence

Cette page vous dira comment évaluer la qualité des sources. On y traite de la fiabilité des sources, de la réputation de l’auteur, ainsi que de l’objectivité, l’actualité et l’exactitude de l’information. C’est bon tant pour les nouvelles sur Internet que celles imprimées ou entendues à la radio et à la télé.

Oui, c’est écrit rédigé d’abord et avant tout pour le milieu universitaire, mais vous serez quand même étonné de voir à quel point ça peut aussi concerner les professionnels des médias comme vous.

 

(SourceBibliothèque de l’Université Laval)

À propos de l'auteur

Professionnel du domaine des médias électroniques avec plus de 30 ans d'expérience, Simon Forgues est à l'emploi de l'Alliance des radios communautaires du Canada depuis 2007. Diplômé en animation radio et télévision au Collège Radio Télévision de Québec, il possède aussi une attestation d'études en création de podcast du Collège Bart. Impliqué dans de nombreux projets liés à la radiodiffusion, et ce, de l'idéation de contenu jusqu'à la production, il a œuvré dans différentes radios du Québec et de l'Ontario, où il a cumulé également des tâches liées à la coordination musicale et à la programmation.