Les jeunes diplômés en animation radio hésitent de moins en moins à partir ailleurs… pour mieux partir en radio.
Alain Dufresne, directeur du Collège radio télévision de Québec (CRTQ), confirme qu’ils sont en effet de plus en plus nombreux à quitter leur région afin d’acquérir leurs premières expériences de travail.
Voici un extrait d’entrevue sur les ondes d’une station de Québec (CHOI Radio X) le 13 décembre dernier :
[soundcloud url=”https://api.soundcloud.com/tracks/298048809″ params=”auto_play=false&hide_related=false&show_comments=true&show_user=true&show_reposts=false&visual=true” width=”100%” height=”450″ iframe=”true” /]
Je ne vais pas le contredire
Ce n’est pas moi qui le contredirai quant aux avantages de s’expatrier.
C’est souvent dans de plus petits marchés qu’on peut effectivement toucher à différentes tâches connexes. La rédaction publicitaire, les bases du journalisme, le montage audio, etc. On peut aussi y faire quelques erreurs sans trop en subir les conséquences comme dans les grands centres.
Il y a un quart de siècle environ, je quittais Québec pour entamer ma carrière à Hearst (Ontario) après mes études en animation radio.
Distance de ma région natale via la Transcanadienne? À peu près 1 400 kilomètres.
J’ai poursuivi ensuite une carrière de plus de 15 ans au micro, et, depuis bientôt 10 ans, j’oeuvre toujours dans le domaine comme agent de développement et communication à l’Alliance des radios communautaires du Canada. Et j’y gagne plutôt bien ma vie, si vous voulez que je sois franc.
Alors petit train va loin, comme on dit.
Partagez vous aussi vos expériences en radio à travers le Canada pour le bénéfice de nos lecteurs.
(Source : CHOI Radio X / Collaboration : Vanessa Lisabelle)
Les commentaires sont fermés.