Nos publications
Oct 06

Facebook et Twitter liés : autopsie d’une mauvaise idée

(Par Simon Forgues) – J’aurais voulu trouver un meilleur exemple et je n’aurais pas fait mieux.

NOTE IMPORTANTE : J’ai masqué le nom du compte en question ; mon but n’est pas de les pointer du doigt. Pas du tout.

Je veux seulement vous démontrer à quel point IL NE FAUT JAMAIS relier vos comptes Facebook et Twitter pour que vos publications passent automatiquement de l’un à l’autre. Jamais.

C’est particulièrement vrai si vous ne jetez jamais un coup œil à votre compte Twitter. Alors là, c’est catastrophique.

Oui, je sais. Une toute petite recherche dans Twitter vous suffira sans doute à retrouver le fil de la conversation.

Mais ce n’est pas moi qui l’aurai fait. Ce sera vous.

Je réitère que c’est seulement un exemple que je souhaitais vous fournir.

La capture d’écran montre le fil de la conversation (ou plutôt du monologue), et, juste en-dessous, mon analyse :

Facebook et Twitter

A) Dimanche dernier, en plein radiothon, une station annonce sur Twitter les activités qui se déroulent à ce moment-là. On constate rapidement que c’est un message automatisé venant de Facebook puisque fb.me n’est autre que le raccourcisseur d’URL de Facebook.

En l’espace de quelques minutes, la publication est repartagée à 3 reprises. Pas mal.

 

B) Nous-mêmes, constatant que la station est en radiothon, on leur pose la question à savoir si ça se passe bien. On formule des vœux de succès, puis, comme on le constate sur l’image, notre message est repartagé à 4 occasions.

« Ça se passe bien votre radiothon, (nom masqué) ? On vous envoie des ondes positives », avons-nous écrit suite à leur message. Remarquez le point d’interrogation qui implique une question.

Là, on est donc rendu à 7 activités autour d’une publication qui n’a pas été rédigée sur Twitter mais plutôt sur Facebook.

Et c’est bien là tout le problème, car de réponse à notre question… il n’y aura pas.

Pas de remerciements. Pas de salutations. Pas d’interaction. Rien. Notre question est demeurée sans réponse.

 

C) Le lendemain, le 5 octobre, constatant qu’aucun signe de vie n’a été donné, on interpelle de nouveau la station en question en demandant à ce qu’ils partagent des informations s’ils le souhaitent. Vous savez quoi ? On n’a rien reçu.

2 jours se sont écoulés depuis qu’on a posé notre question initiale. Autant dire une éternité dans les médias sociaux. Aucune réponse, aucun signe de vie.

 

CONCLUSION

La leçon qu’il faut retenir d’une pareille démonstration ?

Ça ne donne rien de publier des messages Facebook dans Twitter si vous n’avez pas le temps d’y interagir avec les gens.

Cessez cette pratique immédiatement.

Tant qu’à posséder un compte Twitter et de le relier à votre compte Facebook, autant ne rien publier si c’est pour ne pas répondre.

Les médias sociaux impliquent une notion de dialogue qu’il vaut mieux ne pas négliger.

 

À propos de l'auteur

Professionnel du domaine des médias électroniques avec plus de 30 ans d'expérience, Simon Forgues est à l'emploi de l'Alliance des radios communautaires du Canada depuis 2007. Diplômé en animation radio et télévision au Collège Radio Télévision de Québec, il possède aussi une attestation d'études en création de podcast du Collège Bart. Impliqué dans de nombreux projets liés à la radiodiffusion, et ce, de l'idéation de contenu jusqu'à la production, il a œuvré dans différentes radios du Québec et de l'Ontario, où il a cumulé également des tâches liées à la coordination musicale et à la programmation.