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Mar 16
Jeune femme derrière les barreaux

13 raisons de fuir les hébergeurs gratuits, la plupart TRÈS évidentes

Un site web hébergé gratuitement, ça peut être tentant. Surtout lorsqu’on dirige un organisme sans but lucratif. Par contre, réfléchissez-y longuement avant d’adhérer à une telle solution.

13 raisons de ne pas succomber pour les hébergeurs gratuits

Toutes nos radios ont un site web. À première vue, j’ai l’impression qu’aucune ne profite d’une offre gratuite d’hébergement.

Ceci étant dit, si  l’envie vous prenait de créer un site pour un projet quelconque, disons pour un concours promotionnel par exemple, pensez-y bien avant de plonger tête première dans l’aventure d’un site hébergé gratuitement.

L’idée est rarement aussi bonne qu’elle paraît.

1. Adresse qui n’est pas réellement la vôtre
Quelqu'un qui tape sur un clavier d'ordinateur

Photo : Burst sur Pexels

Qui veut d’une adresse comme maradio.hebergementgratuit.com ?

Ce n’est pas professionnel. C’est difficile à partager et à mémoriser. En plus, ce n’est pas très bon pour le référencement dans les moteurs de recherche.

C’est LA première raison pour laquelle ne pas se rabattre là-dessus.

Oui, la plupart des hébergeurs gratuits offrent la possibilité d’enregistrer votre propre nom de domaine. Cependant, ils facturent souvent beaucoup plus cher qu’ailleurs.

Lorsque vous souhaiterez migrer ensuite chez un autre hébergeur, vous devrez d’ailleurs travailler fort pour obtenir le droit de le faire en conservant cette adresse et l’on vous facturera même une surcharge dans certains cas.


2. Courriels pas identifiés à votre entreprise

Les hébergeurs gratuits n’offrent pas, ou très rarement du moins, des serveurs IMAP et/ou POP3.

Vous serez donc contraint d’utiliser des adresses avec le domaine de votre fournisseur d’accès internet.

Pis encore, peut-être devrez-vous vous rabattre sur une adresse gratuite Hotmail ou Gmail. Ce qui n’est guère professionnel.


3. Publicité contre votre gré

Photo : rupixen.com sur Unsplash

Plusieurs hébergeurs gratuits ont recours à l’affichage publicitaire sur les sites hébergés en échange de leur gratuité.

Ils ajouteront une ou même plusieurs bannières d’en-tête ou de pied de page.

Ce n’est peut-être pas très dérangeant sur le coup. Tant qu’on n’aperçoit pas apparaître les bannières d’un casino en ligne ou d’un de nos compétiteurs.


4. Entonnoir très encombré
Ça risque de coincer à quelque part

Photo : Tim Gouw sur Pixabay

La majorité des hébergeurs gratuits bourrent les serveurs afin de rentabiliser l’espace. Vous serez des dizaines voire des centaines de sites à partager le même espace de stockage.

Même chose pour la bande passante, souvent très limitée. Le temps pour accéder à votre site pourrait donc être allongé.


5. Hébergement gratuit, options dispendieuses

L’hébergement est offert, mais les options le sont-elles ? Aurez-vous un accès FTP ou seulement le panneau de gestion pour téléverser des fichiers? Pourrez-vous créer des bases de données MySQL ?

Dans la majorité des cas, s’ils offrent de tels options supplémentaires, elles seront généralement assez dispendieuses.

Dans certains cas, la facture pourrait même revenir plus cher au final qu’un service d’hébergement traditionnel.


6. Sauvegardes souvent inexistantes

Tout hébergeur qui se respecte réalise des sauvegardes régulières. Les compagnies très sérieuses le font sur une base hebdomadaire, même quotidienne.

Les moins sérieuses ne le font que rarement ou même à peu près jamais. Ce pourrait être le cas de votre hébergeur gratuit.


7. Problèmes de migration nombreux et coûteux
Un bambin avec les mains sur le visage

Photo : Jelleke Vanooteghem / Unsplash

Si un jour vous voulez migrer vers un autre hébergeur, vos données pourraient être très difficiles à migrer. Lisez bien les petits caractères; c’est souvent énoncé.

Certains factureront des tarifs prohibitifs pour créer et télécharger une archive des données pour les transporter chez un autre hébergeur.

Rien ne vous dit d’ailleurs que ce sera rapide et facile.


8. Site fermé rapidement, souvent sans avertissement
Une femme en chemise blanche à manches longues allongée sur le lit

Photo : Ahtziri Lagarde / Unsplash

Vous n’avez pas respecté les clauses du contrat ? Votre site a consommé trop de bande passante ? Ne vous surprenez pas s’ils éteignent le site sans avertir. Parfois pendant une longue période, ou même à tout jamais.

Un bon hébergeur vous enverra un courriel d’avertissement et vous expliquera comment régler la situation. D’autres sont moins précautionneux.


9. Support technique moins rapide (ou inexistant)
Un bâtiment marron et blanc vide

Photo : Sergei Wing / Unsplash

Besoin d’assistance ? Le service à la clientèle est souvent moins prompt à répondre aux clients d’un service gratuit, que ceux qui paient.

Il arrive même quelquefois… qu’il n’y ait carrément pas d’assistance.

Vous devrez donc vous rabattre sur une foire aux questions, ou, avec de la chance, peut-être un forum d’entraide.


10. Données possiblement revendues
Poignée de mains devant des dollars améiricains qui tombent en chute libre

Photo : Ralphs_Fotos / Pixabay

Les données sont devenues l’or du 21e siècle. Tous les hébergeurs ne le font pas forcément, mais les gratuits sont beaucoup plus susceptibles de monnayer vos données.

Souvent vos statistiques de fréquentation, par exemple. Comme l’origine de vos visiteurs et les pages consultées.

C’est particulièrement vrai si vous avez accepté l’affichage de publicités en contrepartie d’un d’hébergement sans frais.


11. Des failles de sécurité potentielles
Chiffres projetés sur le visage

Photo : Mati Mango / Pexels

C’est connu, les hébergeurs gratuits sont souvent de véritables passoires où sont hébergés des sites douteux sur lesquels transitent des fichiers encore plus douteux. Rarement ces serveurs sont-ils aussi protégés que les hébergeurs payants.

Vous risquez d’être pris avec des liens vers des sites externes indésirables. Sans compter les risques de piraterie qui pourraient compromettre vos activités en ligne.


12. Fonctions très limitées
Clôture en métal

Photo : Anne Nygård / Unsplash

Dans bien des cas, on ne vous laissera pas exécuter de scripts (JavaScript, PHP, etc.). Rarement aussi vous permettra-t-on d’utiliser l’outil bien connu de gestion de site web WordPress… à moins d’être sur WordPress.com.

Ces fonctionnalités requièrent de l’espace et des capacités techniques plus évoluées que celles des plans payants.

Au mieux, certains vous offriront-ils de bonifier votre forfait contre une tarification supplémentaire (voir au point 5).


13. Statistiques très limitées voire inexistantes
Personne utilisant MacBook Air

Photo : Ruthson Zimmerman / Unsplash

Rarement ou même jamais ces sites vous offriront-ils des statistiques de fréquentation fiables et complètes.

Oubliez les outils pour webmestres et les statistiques comme celles de Google Analytics. Si vous avez la chance d’avoir des chiffres, ça ne sera vraiment rien de très complet.

À propos de l'auteur

Professionnel du domaine des médias électroniques avec plus de 30 ans d'expérience, Simon Forgues est à l'emploi de l'Alliance des radios communautaires du Canada depuis 2007. Diplômé en animation radio et télévision au Collège Radio Télévision de Québec, il possède aussi une attestation d'études en création de podcast du Collège Bart. Impliqué dans de nombreux projets liés à la radiodiffusion, et ce, de l'idéation de contenu jusqu'à la production, il a œuvré dans différentes radios du Québec et de l'Ontario, où il a cumulé également des tâches liées à la coordination musicale et à la programmation.