S’il y a une suite au film « Le diable s’habille en Prada », l’actrice Anne Hathaway qui y tenait l’un des deux rôles principaux aux côtés de Meryl Streep est formelle. Ça devra se passer à une époque antérieure… et probablement sans elle.
Une histoire calquée sur la réalité
Dans le flim sorti en 2006, on se rappellera qu’Hathaway campait le rôle d’une jeune diplômée fraîchement débarquée à New York, Andrea Sachs qui devient l’assistante de la rédactrice en chef du magazine de mode Runway.
Or, avec de moins en moins de magazines imprimés, et de plus en plus d’activités en ligne, l’actrice ne se voit pas participer à une suite du succès hollywoodien, comme le rapporte le site The A.V. Club.
Donc, qu’on se le tienne pour dit.
S’il doit y avoir un autre film en lien avec la production originale, il ne s’agira donc pas d’une suite mais plutôt d’un antépisode. Sans la présence d’Anne Hathaway de surcroît.
Celle-ci, visiblement nostalgique d’une époque pourtant pas si lointaine où les magazines imprimées avaient visiblement une grande importance dans l’industrie de la mode, a précisé que s’il y a une nouvelle production « Le diable s’habille en Prada », l’action se déroulera d’une façon complètement distincte, à une autre époque et avec d’autres acteurs.
Monter un site internet n’a rien d’excitant
Un produit numérique n’est pas aussi excitant qu’un produit physique, croit Anne Hathaway.
Est-il d’ailleurs nécessaire de rappeler que le film lui-même est basé sur un roman du même titre paru en 2003.
La production cinématographique avait bénéficié d’un budget certes intéressant, soit 35 millions $US, mais avait obtenu des résultats encore plus impressionnants au box-office.
« Le diable s’habille en Prada » avait en effet recueilli 326,7 millions $US au box-office.
À titre de comparaison, « La Ligne verte » (The Green Mile) avec Tom Hanks en 1999, un autre roman adapté au cinéma, avait coûté près du double à produire (60 millions $US) et avait rapporté un peu moins de 287 millions $US.
Faut-il se surprendre qu’en de telles circonstances, certains y voient une suite ?
Surtout qu’en lisant la page Wikipédia consacrée au film « Le diable s’habille en Prada » (The Devil Wears Prada), l’on constate que celui-ci était très près de ce qui se déroule réellement dans le milieu de la mode et du stylisme.
Mais, Anne Hathaway l’a déclaré en entrevue. Monter un site web sur la mode n’a rien, selon elle, d’aussi excitant que de créer un magazine imprimé.
De toute façon, ajoute-t-elle, Miranda Priestly, la rédactrice en chef de Runway dont elle était l’assistante ne serait pas du tout du genre à créer un site web.
Source : « The death of print media has killed Anne Hathaway’s hopes for a Devil Wears Prada sequel« , The A.V. Club, 1er novembre 2022
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