Voici 8 faits bien réels qui prouvent qu’animer à la radio, ça peut – quasiment – être un sport extrême.
La mousse sur le micro n’a pas été changée (ni même lavée!) depuis longtemps
365 jours par année, des gens s’assoient au même micro. Plus souvent qu’autrement, devant… la même mousse pare-vent sur le micro. Ne pense surtout pas à la quantité de germes, de postillons et quoi encore qui se cachent à quelques centimètres de ton visage. Vis dangereusement!
Je ne te dis pas que ton rhume vient nécessairement de là, mais…
Les mauvaises chansons reviennent… vraiment plus souvent
Quand tu es l’auditeur, tu n’écoutes pas forcément toujours la même station. Quand la chanson est mauvaise ou que ça fait trop longtemps qu’elle joue, t’as le loisir de changer de poste.
En revanche, quand c’est toi qui anime à la radio, tu n’as pas le choix. Tu dois subir; quitte à négliger ta santé mentale.
LA chanson que tu détestes royalement, tu vas devoir te la taper tant et aussi longtemps qu’elle va rester incrustée dans le palmarès de la station.
Allez! Dis-toi que c’est un mauvais moment à passer.
Certains t’aiment, mais d’autres ne t’aiment VRAIMENT pas
Il y’en a qui montent le volume quand tu entres en ondes et qui t’écoutent religieusement.
D’autres par contre font une crise d’urticaire et rêvent (peut-être) même de te mettre le poing au visage. Tant et aussi longtemps qu’il ne passent pas du rêve à la réalité, ça va.
Faut pas réfléchir à ça. Ça fait partie des « bénéfices marginaux » (!?!) qui viennent avec la vie publique. Si, si.
Se lever à l’heure des poules, c’est pour les poules
Quand t’as le privilège de faire l’émission du matin, tu t’aperçois que se lever à l’heure des poules, ce n’est rien. Se lever à l’heure du morning man, ça, c’est se lever tôt.
C’est généralement à cette heure-là que même les employés des commerces 24 heures comme le comptoir à café ou la station-service vont aux toilettes tellement c’est tranquille en ville.
Les « bizarres » font souvent des appels bizarres
La radio est un service public. Plusieurs s’en servent pour s’informer et se détendre. Jusque-là, ça va.
D’autres par contre, dont certains qui possèdent un téléphone, considèrent la radio comme une clinique de psychanalyse ou comme l’assistance-annuaire, notamment.
Si tu savais la quantité d’appels bizarres que j’ai pu recevoir durant mes années au micro. Tu serais étonné. Ça ne rend pas le métier plus dangereux, mais ça peut taper drôlement sur le système nerveux.
Tu vas travailler quand personne ne sort pour travailler
Quand il y a un blizzard et qu’en théorie personne ne devrait prendre la route pour aller travailler, toi, tu prends la route et tu vas quand même travailler.
Ni pompier, ni policier, ni militaire, tu es animateur radio. C’est ironique. Tu t’en vas au péril de ta vie informer les gens qu’ils ne devraient pas s’aventurer sur les routes. Bon courage!
Tu vas être surveillé de façon insoupçonnée
Quand un illustre inconnu se saoule la gueule le vendredi soir au resto-bar de la place, peu de gens en parleront lundi matin au bureau. À moins bien sûr d’avoir fait un accident.
Quand l’animateur vedette de la radio locale se saoule la gueule le vendredi soir au resto-bar de la place, beaucoup, beaucoup de gens en parleront lundi matin au bureau. Même si tu as pris un taxi pour rentrer à la maison.
Prépare-toi à ça et ajuste tes comportement en conséquence.
Tu vas animer même si, théoriquement, tu devrais te taire
Tu travailles dans une station en région? Les animateurs radio ne courent pas les rues. En plus, personne ne peut réellement te remplacer à pied levé. Tu le sais, ça, n’est-ce pas?
Pourtant, le jour où il te restera à peine un filet de voix pour parler, tu vas sans doute devoir animer quand même. Je te suggère d’ailleurs de lire ce billet qui t’aidera à te soigner.
Comme on dit en anglais, Show Must Go On! Tu soigneras ça en fin de semaine pendant ton congé.
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