Nos publications
Oct 01
Voici 6 avantages à faire de la radio en région plutôt qu'à Montréal

Voici 6 avantages à faire de la radio en région plutôt qu’à Montréal

Qu’est-ce qui distingue la radio en région de celle d’un grand centre comme Montréal? À priori, pas grand’ chose. On parle, on fait jouer de la musique, on lit des nouvelles.

Toutefois, quand on y regarde de plus près, on voit d’immenses différences. Des avantages, que je dirais même.

Oui, je te comprends. T’aimerais tellement mieux commencer à faire de la radio dans une grosse station montréalaise. L’appel de la grande ville et la célébrité.

À la rigueur, tu te contenterais d’un boulot à 20-25 minutes de route de chez tes parents et de tes amis.

Les Rendez-vous de la francophonie 2024

Sauf que ça ne marche pas comme ça.

As-tu pensé que sortir des grands centres et t’expatrier, un moment ou même plusieurs années, ça peut aussi avoir des avantages indéniables?

1. Commencer l’émission du réveil à 6:00 ou même à 7:00
Commencer l'émission du réveil à 6:00 ou même à 7:00

(Photo : Pixabay / congerdesign / licence CC0)

Dans les grandes villes, trafic oblige, l’émission du réveil débute maintenant à 5:30 dans pratiquement toutes les stations, et même quelquefois à 5:00.

C’est évident. À ces heures-là, passablement d’auditeurs sont déjà dans la voiture. Les animateurs eux-même sont dans la bagnole à 4:00 ou 4:30 pour se rendre au boulot.

En région, on peut encore s’offrir le luxe de commencer l’émission du matin à 6:00, et même, dans certains cas, à 7:00 seulement.

Pas avoir besoin de se coucher à 20:00 le soir et se réveiller à 3:30, c’est un bel avantage, non?

2. Être le roi ou la reine, plutôt qu’un simple pion
Être le roi ou la reine, plutôt qu'un simple pion

(Photo : Pixabay / PublicDomainPictures / licence CC0)

À Montréal, être reconnu comme animateur radio, c’est souvent un “privilège” réservé aux grosses pointures. On fait largement la promotion de leurs émissions, et, de toute façon, dans bien des stations, on embauche des vedettes de la télé ou de l’humour pour faire de la radio.

À Hearst, Lachute ou Chéticamp, quand tu travailles à la radio locale, à peu près tout le monde de la place le sait et te reconnait.

Ça dépend comment tu le vois, mais dis-toi que ça peut être pas mal plus agréable d’être le roi ou la reine en région, que d’être un simple pion à Montréal.

3. Faire à peu près de tout

(Photo : Pixabay / SerenaWong / licence CC0)

Animer à Montréal, c’est… animer son show et, quelquefois, faire un peu de voix publicitaire.

À Kapuskasing en Ontario, c’est avoir le privilège d’acquérir aussi de l’expérience en montage, en rédaction publicitaire, en journalisme, etc. Une chance d’acquérir diverses expériences de travail.

Dans une radio montréalaise, tu toucheras peut-être, et je dis bien peut-être à la console de mise en ondes.

Mais ne t’avise surtout pas de mettre les pattes sur celle du studio de production ou de réécrire un texte de la rédactrice publicitaire. Tu risques de te faire mordre grièvement.

4. Recevoir des artistes connus en entrevue
Recevoir des artistes connus en entrevue

(Photo : Pexels / Kaique Rocha / licence CC0)

Dans les grands centres urbains, recevoir des vedettes connues est un privilège souvent réservé aux animateurs et aux chroniqueurs vedettes.

En région, t’auras sans doute la chance de recevoir à peu près chaque chanteuse qui vient donner un spectacle ou tout comédien qui vient jouer dans une pièce de théâtre.

5. Pouvoir faire des erreurs en ondes
Pouvoir faire des erreurs en ondes

(Photo : Pixabay / RobinHiggins / licence CC0)

Être en ondes à Montréal, c’est être constamment écouté, épié, voire espionné. Le privilège d’obtenir un micro va aussi avec la responsabilité d’être à peu près infaillible.

Tellement d’autres animateurs convoitent ton poste, que t’as besoin d’être continuellement au sommet de ton art.

Ce n’est pas une mauvaise chose de bien performer continuellement. Par contre, ça laisse pas mal moins de place à l’erreur qu’en région.

6. Ne pas être assis sur un siège éjectable

(Photo : Pixabay / WikiImages / licence CC0)

As-tu déjà eu l’étrange sensation d’être assis sur un siège éjectable? Le gars et la fille qui animent à Montréal, oui. Quotidiennement. La compétition est féroce et les sondages radio impitoyables. D’une saison à l’autre.

Cette pression, on la vit beaucoup moins dans les radios en région.

Ça ne veut pas dire d’être mauvais et de relâcher ton attention. Sauf que tu peux prendre ça un peu (ou même beaucoup) plus relax.

 

Tu travailles en région? Quels sont les avantages que tu vois dans tou boulot comparativement à Montréal, Québec ou encore Toronto?

À propos de l'auteur

Professionnel du domaine des médias électroniques avec plus de 30 ans d'expérience, Simon Forgues est à l'emploi de l'Alliance des radios communautaires du Canada depuis 2007. Diplômé en animation radio et télévision au Collège Radio Télévision de Québec, il possède aussi une attestation d'études en création de podcast du Collège Bart. Impliqué dans de nombreux projets liés à la radiodiffusion, et ce, de l'idéation de contenu jusqu'à la production, il a œuvré dans différentes radios du Québec et de l'Ontario, où il a cumulé également des tâches liées à la coordination musicale et à la programmation.

2 commentaires

  1. Julie Côté
    01/10/2018 à 17:33 ·

    On a pas de sujets pré-établis par la direction.
    La fidélité et l’amour des auditeurs

    • administrateur
      02/10/2018 à 07:32 ·

      Effectivement. Sans nécessairement avoir carte blanche, disons qu’on a en tout cas beaucoup plus de latitude. Merci pour le commentaire, Julie.