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Juil 19
Le site de NewsGuard sur un ordinateur portable

Vous naviguez avec Edge ? On vous protège gratuitement contre les fausses nouvelles

Connaissez-vous NewsGuard ? Un outil qui lutte contre la désinformation. Il s’appuie en outre sur des analystes chevronnés et des journalistes expérimentés afin d’analyser et noter les sources d’information en ligne.

Vous pourriez l’utiliser gratuitement, si vous naviguer en ligne avec Edge de Microsoft.

En plus de Microsoft qui finance une partie de l’initiative, NewsGuard s’est associé à plus de 700 bibliothèques publiques sur la planète.

NewsGuard couvrent plus de 6 000 sites qui représentent pas moins de 95 % de l’engagement en ligne aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France, en Allemagne et en Italie.

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Sachez toutefois que des sites situés dans d’autres pays sont eux aussi évalués. C’est le cas de la CBC et du Toronto Star, parmi d’autres.

Gratuit sur Edge, mais pas ailleurs

Fait à noter, s’il est disponible sur la plupart des navigateurs connus comme Chrome, Firefox ou encore Safari, il faudra toutefois payer 2,95 $US par mois pour bénéficier du service, après deux semaines gratuite d’essai qui vons sont offertes.

NewsGuard est aussi disponbile pour les appareils fonctionnant sous iOS et Android.

En revanche, comme je le disais plus haut, NewsGuard est gratuit pour les internautes qui naviguent avec Edge.

Gracieuseté de Microsoft, qui a cru bon investir dans le projet afin de protéger encore davantage les internautes.

Apple, Google et les autres créateurs de navigateurs internet devraient-ils eux aussi participer au financement du projet afin d’en faire bénéficier gratuitement les internautes ? je vous laisse le soin de répondre.

Comment ça fonctionne

Une fois installé, le plugin s’imbrique directement dans le navigateur.

Vous verrez apparaître ici et là des icônes colorés en forme de bouclier. Dans les médias sociaux, les moteurs de recherche et les agrégateurs de nouvelles.

Le vert avec un crochet à l’intérieur signifie que le site adhère généralement aux normes de base de crédibilité et de transparence.

Si l’icône est de couleur rouge avec un point d’exclamation à l’intérieur, il s’agira alors d’une source qui s’avère problématique.

Même les sites satiriques et les plateformes d’information alimentées de façon collaborative peuvent être notés.

En voici quelques exemples…

En cherchant l’évaluation du site américain Breitbart par exemple, l’on constate que celui-ci commet plusieurs entorses aux principes élémentaires du journalisme.

Cette cote nous sert un avertissement on ne peut plus clair.

On remarque en outre que le site ne semble pas publier d’informations erronées de façon répétée. Ce qui est une bonne chose, bien sûr.

En revanche, il ne corrige pas et ne clarifie pas de manière régulière ses erreurs. Il ne semble pas non plus enclin à dévoiler ses sources de financement et qui sont les réels propriétaires.

Capture d'écran du classement de Breitbart

(Capture d’écran Bing.com)

On remarquera en contrepartie que Le Monde bénéficie quant à lui d’un bien meilleure score au classement de NewsGuard, soit 95 sur 100.

À part un tout petit écart sur la mention de tous ceux et celles qui créent des contenus pour ce média, tout le reste passe le test.

Capture d'écran du classement de LeMonde.fr

(Capture d’écran Bing.com)

L’outil se base sur neuf (9) critères afin d’évaluer les sites web :

  1. Ne diffuse pas régulièrement de contenu erroné (compte pour 22 % de la note)
  2. Rassemble et présente les informations de façon responsable (18 %)
  3. Corrige ou clarifie régulièrement les erreurs (12,5 %)
  4. Gère la différence entre informations et opinions de manière responsable (12,5 %)
  5. Évite les titres fallacieux (10 %)
  6. Sur le site Web figurent le propriétaire et les sources de financement (7,5 %)
  7. Indique clairement la publicité (7,5 %)
  8. Indique qui sont les dirigeants, en listant les conflits d’intérêt possibles (5 %)
  9. Le site indique les noms des créateurs de contenu ainsi que leurs coordonnées ou des renseignements biographiques (5 %)

En terminant, il est difficile de prendre NewsGuard au piège et de lui reprocher de ne pas prêcher par l’exemple.

On trouve les noms des membres de l’équipe d’un simple clic. Tous les membres du comité consultatif qui fournissent des conseils à NewsGuard. Qui sont les actionnaires et les sources de financement. Ainsi que sa politique de confidentialité détaillée.

À essayer avant de vous fier sur une source d’information dont vous n’êtes pas tout à fait certain de l’intégrité.

Ça vaut même la peine selon moi de télécharger Microsoft Edge. Rien que pour essayer le plugin NewsGuard gratuitement.

Source : https://www.newsguardtech.com/fr

À propos de l'auteur

Professionnel du domaine des médias électroniques avec plus de 30 ans d'expérience, Simon Forgues est à l'emploi de l'Alliance des radios communautaires du Canada depuis 2007. Diplômé en animation radio et télévision au Collège Radio Télévision de Québec, il possède aussi une attestation d'études en création de podcast du Collège Bart. Impliqué dans de nombreux projets liés à la radiodiffusion, et ce, de l'idéation de contenu jusqu'à la production, il a œuvré dans différentes radios du Québec et de l'Ontario, où il a cumulé également des tâches liées à la coordination musicale et à la programmation.