Plusieurs réflexions pour le moins intéressantes sur l’utilisation du PPM (Portable People Meter) pour mesurer l’écoute de la radio ont été faites récemment lors des Radiodays North America, comme en témoigne un article paru dans Broadcast Dialogue.
C’est lors d’un panel de discussion réunissant plusieurs personnalités du monde de la radio, que la question à mille dollars a été lancée par nul autre que Larry Rosin, le président de la réputée firme de sondage Edison Research qu’il a co-fondée il y a près de 30 ans.
« Has PPM made radio worse? » (trad. : Le PPM a-t-il empirée la radio ?) a-t-il demandé aux invités.
Inutile de dire que la question a suscité de nombreuses réflexions, dont certaines laissent pour le moins songeur sur l’usage de ce petit bidule électronique.
Une chose est certaine en tout cas, se sont entendus pour dire les panélistes. Le PPM, qui comporte sa large part de faiblesses et de limitations, aura rendu les programmateurs plus agiles, dans la mesure où ceux-ci ont dû (et ont su) s’adapter au fil du temps afin d’apprivoiser et mieux utiliser la technologie.
Loin de moi l’idée d’énoncer ici toutes les réponses et les observations formulées par les invités de la discussion qui se tenait lors des Radiodays North America, organisés à Toronto, les 8 et 9 juin dernier.
Je souhaitais simplement attirer votre attention sur le sujet et vous inviter à lire ce texte très éclairant (« Radiodays NA panel tackles question of whether PPM has made radio worse ») paru sur le site Broadcast Dialogue.
C’est vraiment intéressant pour quiconque se questionne sur le fonctionnement du PPM, mais aussi sur les façons dont les radiodiffuseurs ont été forcés de réagir lors de l’arrivée de celui-ci il y a environ une décennie.