(Par Simon Forgues) – Il y a quelques jours, Fred Jacobs, consultant américain en média, écrivait un billet pour le moins révélateur sur l’état de la radio aux pays de l’Oncle SAM.
Citant des chiffres du RAB (Radio Advertising Bureau), une organisation travaillant à la commercialisation de la radio, Jacobs expliquait que l’année 2014 s’était terminée de façon relativement stable au chapitre des ventes annuelles, avec quelques pertes ici et là, mais des bonds remarquables à d’autres endroits.
Or, ce qu’il y a de plus encourageant, c’est que la radio continue d’être écoutée. À tel point qu’en 2014, sur les 320 millions de personnes qu’on dénombre aux États-Unis, 298 millions d’entre eux ont écouté la radio AM/FM.
Ça, c’est un peu plus de 93 % de la population. 298 millions d’Américains peuvent-ils donc tous se tromper en même temps ?
Bon, d’accord. Je vous le concède. Dans bien d’autres circonstances, c’est possible.
Par contre, pour la radio ? Un médium qui doit bien avoir à peu près un siècle d’existence derrière la cravate, peut-être même davantage ? Vraiment ?
D’ailleurs, comme poursuit Fred Jacobs dans son billet, 44 % des revenus de l’industrie musicale l’an dernier ont été attribuables à la radio terrestre, ce qui est plus du double de Pandora, SiriusXM et Spotify réunis. Parce que, oui, les gens écoutent encore la radio.
Pas mal pour un média que plusieurs qualifient de moribond, non ?
La suite du billet de Fred Jacobs ici : «I Don’t Like Mondays»
(Image : Openclipart.org)
Les commentaires sont fermés.