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Août 09
Un homme en panique avec les mains sur les oreilles

Oups ! Une rentrée encore mal préparée

C’est dommage. Mais, encore cette année, des dizaines de petites stations de radio arriveront à la rentrée automnale mal préparées.

C’est malheureux, mais trop vrai.

Dans de nombreuses stations de radio, de petites et même quelquefois de plus grosses, la rentrée d’automne est souvent mal planifiée.

Qu’est-ce que je veux dire quand je parle d’une mauvaise préparation ?

L’image sonore n’est pas tout à fait terminée; on n’a pas fini d’épurer et rafraîchir le catalogue musical; des promos et des concours restent à fignoler; on a même quelquefois des postes encore à pourvoir; etc.

Mais à quoi attribuer ce problème ?

Parfois un manque de personnel, souvent les ressources financières insuffisantes. En fait, il existe diverses raisons.

En voici quelques-unes…

 

1) On se prépare simplement trop tard

N’attendez pas d’être rendu à 2-3 semaines de la saison suivante pour la planifier.

On fait souvent l’erreur de ne pas s’y prendre suffisamment à l’avance. Voyez un peu plus loin.

Lorsque des imprévus surviendront, vous aurez moins l’impression de voir s’écrouler un château de cartes en ayant échafaudé vos plans plus longtemps à l’avance.

Vous aurez peut-être même eu le temps de réfléchir à des alternatives; juste au cas où.


2) On vend le « punch » avant le temps

Souvent, et c’est particulièrement vrai dans les petites radios, on s’emballe trop rapidement pour la nouveauté. Un bien vilain défaut !

Dès qu’une poignée de nouveaux jingles ou sweepers ont été créées, Bang ! On les « brûle » en ondes immédiatement.

En réalité, ç’aurait été tellement mieux d’arriver à la rentrée automnal avec un bel habillage sonore complet et un lancement de programmation éclatant. Plutôt que de tous les faire entendre ici et là pendant l’été.

Meilleure chance la prochains fois !


3) On n’a pas de plan B

La démission soudaine de l’animateur du matin en plein mois de juillet. À moins de deux mois de la rentrée. Ça arrive.

Sauriez-vous brasser rapidement vos cartes devant un tel scénario ? Votre animateur du retour saurait-il relever le défi  ?

Tenez-vous prêt à éteindre de semblables incendies en radio et réfléchissez à vos issues de secours.


4) Les ressources ne sont pas à la hauteur de nos ambitions

Ça arrive que tout avait l’air de fonctionner sur papier, mais pas dans la réalité.

Que ni les ressources humaines, ni les ressources financières ne nous le permettent.

On réfléchit à une belle promo, mais, au moment de la mettre en oeuvre, c’est BEAUCOUP plus compliqué qu’il n’y paraît.

N’ayez pas les yeux plus grands que la panse. Préparez une programmation à la hauteur de vos moyens et de vos capacités.


5) On ne connaît pas suffisamment bien son équipe

Vous échafaudez le projet d’une tribune téléphonique sur l’heure du midi. L’animateur pressenti est très dynamique, certes.

Mais, oups ! Petit problème. C’est peut-être un bon animateur, mais il s’avère un intervieweur pitoyable.

Avant de jouer vos « pions » sur l’échiquier, sachez quelles positions ils peuvent occuper.

 

Quels seraient vos conseils pour mieux planifier sa programmation d’une saison à l’autre ?

À propos de l'auteur

Professionnel du domaine des médias électroniques avec plus de 30 ans d'expérience, Simon Forgues est à l'emploi de l'Alliance des radios communautaires du Canada depuis 2007. Diplômé en animation radio et télévision au Collège Radio Télévision de Québec, il possède aussi une attestation d'études en création de podcast du Collège Bart. Impliqué dans de nombreux projets liés à la radiodiffusion, et ce, de l'idéation de contenu jusqu'à la production, il a œuvré dans différentes radios du Québec et de l'Ontario, où il a cumulé également des tâches liées à la coordination musicale et à la programmation.